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Crédit photo : Capture d’écran South Park/DRPolitique
Holiday on ICEImmigration illégale aux Etats-Unis : le retour des chasseurs de primes

Le dernier épisode de South Park, un dessin animé satirique dans lequel Donald Trump est volontiers représenté en lourdaud à micro zizi partageant son lit à baldaquin avec Satan himself, en a fait son sujet de la semaine : un conseiller d’orientation fraîchement licencié pour cause de coupes claires dans le budget US de l’éducation, philosophiquement démocrate mais financièrement acculé, se reconvertit en agent des services d’immigration. 24 heures seulement après son entretien d’embauche, le voici masque sur le nez et fusil-mitrailleur en bandoulière entassant des immigrés illégaux dans des camions en partance pour la frontière mexicaine… Raconté comme ça, ça sonne un peu absurde, et l’on imagine que l’ICE (United States Immigration and Customs Enforcement) est un poil plus exigeant dans ses recrutements mais c’est sans doute parce qu’on a loupé les épisodes précédents du nouveau paradigme politique américain : tout est possible. Déterminé à expulser de 100 000 à 150 000 clandestins par mois mais confronté à un problème de ressources humaines, cet équivalent de notre police aux frontières s’est lancé dans une méga campagne d’enrôlement via les réseaux sociaux (le Wall Street Journal parle d’un « Blitz »), campagne permettant à littéralement n’importe qui d’endosser un uniforme avant de partir à la chasse à l’illegal alien. Là tout de suite, il en faudrait 10 000 et on comprend que le conseiller d’orientation au chômdu de South Park ait été tenté (80 000 candidatures ont déjà été enregistrées) : formation préalable : non-nécessaire ; diplôme quelconque : superflu ; plafond d’âge : aucun. Il faut juste avoir plus de 21 ans. Mais le salaire est attractif (entre 49 739 et 101 860 dollars par an soit à peine moins en euros), on empoche un « signing bonus » de 50 000 dollars et, cerise sur le gâteau, on peut même se faire rembourser un éventuel prêt étudiant à hauteur de 60 000 dollars. « C’est tentant. Ces dettes étudiantes sont difficiles à éponger », dit l’employé d’une enseigne de bricolage ayant candidaté et qui restera certainement dans son élément. Je crois que je vais regarder South Park plus régulièrement à l’avenir. Il va y avoir matière à satire. Au minimum. Crédit photo : Capture d’écran South Park/DR Sommée d’expulser 150 000 clandestins par mois, l’administration Trump recrute massivement ses agents sans diplôme ni formation mais à coups de primes. De la matière pour South Park.

avec Hugues Serraf
Renaud Camus, pose lors d'une séance photo, à Paris, le 9 décembre 2021.Société
Fenêtre d’OvertonDe quoi le sacre de Renaud Camus comme plus grand penseur vivant par le Wall Street Journal est-il le révélateur ?

Renaud Camus a été récemment interdit d’entrer au Royaume-Uni, pays où il devait donner une conférence. Vivant loin de l’agitation à Plieux, reclus en ses demeures de l’esprit qu’il affectionne, cet auteur singulier est depuis vingt ans au centre de toutes les attentions politiques et médiatiques. Son expression de « grand remplacement » est aujourd’hui passée dans le langage courant, traversant même l’Atlantique. Dernièrement, Dominic Green prenait la défense du Français dans le Wall Street Journal. Une évolution étonnante qui témoigne d’une nouvelle appréciation de son œuvre mais aussi d’un débat public occidental en pleine ébullition sur la question de l’immigration. Pour en parler, Christophe Boutin, et Yohann Rimokh, l’avocat de Renaud Camus.

avec Christophe BoutinetYohann Rimokh
article imageSanté
Données personnellesCe que nous réserve l’offensive des GAFAM sur le secteur de la santé

Les GAFAM cherchent à se positionner dans le domaine de la santé. Le Wall Street Journal vient de dévoiler des éléments sur le projet "Nightingale" de Google visant à indexer une base de données concentrant diagnostics médicaux et dossiers de santé de patients. Google peut accéder aux données de millions de patients sans que ces derniers en soient informés.

avec David Fayon